Nous arrivons à Sucre, la ville surnommée "ville blanche" avec les façades des maisons et les nombreuses églises à l'architecture coloniale espagnole.

L'objectif était de se reposer un peu après le désert d'Atacama et la traversée de la frontière entre le Chili et la Bolivie à plus de 4000 mètres. Nous visitons la ville et son cimetières tant renommé. Nous l'avons trouvé magnifique et très touchant avec ses fenêtres décoratives. Notre séjour se prolongera légèrement après un repas pris au "Mercado". Nous n'avons pas échappé à l'intoxication alimentaire qu'attrape une personne sur deux arrivés en Bolivie. Elle est pour Julien qui sort tout juste d'une petite grippe à San Pedro de Atacama ! Nous avons en effet quitté le Chili et le pays est nettement moins développé surtout en terme d'hygiène alimentaire, nous sommes à présent prévenus.
Par chance nous étions dans une auberge très agréable et chaleureuse. Trois jours plus tard et après avoir rencontré Marc un français nous changeons nos plans. En effet, il revient d'un trek entre la ville de "Sucre et le cratère Maragua". 
Au fond du lit, nous avons eu le temps de l'étudier et il nous a donné envie (chemin Inca, montagne aux multiples couleurs et trace de dinosaures), nous décidons de prendre le départ le lendemain pour ces deux jours de randonnée.

A l'aide de l'application WikiLoc et de quelques captures d'écran c'est parti pour le faire en autonomie. Julien, un autre français se joint à nous, puis Marine, Clément et Thomas que nous rencontrerons sur le chemin. 35 kilomètres parcourus loin de l'agitation des villes où les voitures dialogues à l'aide des Klaxons, ce trek était une parfaite remise en jambe. Les chemin Inca sont tracés à la perfection, nous traversons de vieux villages, les couleurs sont superbes, nous dormons chez l'habitant et quelle étrange sensation de poser sa main sur une trace de dinosaure.

Nous arrivons à la fin de notre trek et sautons dans un bus qui nous ramènera à Sucré. Les sensations fortes ne faisaient que commencer, deux heures de bus sur une piste le long des falaises ou deux voitures ne peuvent se croiser avec quelques éboulement et surtout un vide vertigineux sur les côtés. Je ne vous cache pas que le cœur bat fort ! D'ailleurs on ne sait pas si on doit avoir peur d'une mauvaise manœuvre du chauffeur ou tout simplement du bus qui doit avoir 400 000 kilomètres ! Allez courage, une bonne pizza nous attend à l'arrivée et puis dans le bus tous les locaux dorment profondément malgré les vibrations.